Mes Chansons
Je suis une vieille dame
Je suis une vieille dame
Aux cheveux pas encor' blancs
Et qui voit la mort dans l'âme
Sa jeunesse qui fout le camp !
Je n'ai plus la taille fine,
J'ai le regard moins perçant,
Ma démarche est moins divine
Et je me tasse avec le temps
Mais je poursuis ma route
Envers et contre tout
Car je serais, sans doute,
Un jour, arrivée jusqu'au bout
Mais, en attendant,
Je prends mon temps
Je suis une vieille dame
Qui veut garder ses vingt ans
Jusqu'au plus profond de l'âme
Et qui veut les garder longtemps
Mais je suis bourrée d'arthrose
Cà me fait un mal de chien !
Je me moque de la chose
Et fais commme si je n'avais rien
Et je poursuis ma route
Avec mes vieux genoux
Car je serais, sans doute,
Un jour, arrivée jusqu'au bout !
Mais, en attendant,
Je vais de l'avant
A toutes le vieilles dames
Qui ont perdu leur vingt ans
Pour retrouver cette flamme
Que vous possédiez avant :
Oubliez votre vieillesse
Et malgré le poids des ans
Retrouvez votre jeunesse
Et profitez tant qu'il est temps
Poursuivez votre route,
Envers et contre tout
Car vous serez, sans doute,
Un jour, arrivées jusqu'au bout !
-o-o-o-o-
La Tendresse
Ce souffle, sur ma joue, qui balaie mes tourments
Ces doigts qui, sur mes doigts, pianotent gentiment.
Ce regard, dans le mien qui me dit tant de choses,
Ce coeur qui, sur mon coeur, avec douceur se pose
Cette lampe qui brille au milieu de ma nuit,
Cet eau que j'ai puisée tout au fond de ton puit
Ce moi qui n'est plus moi et qui est devenu nous
Cet air que je respire et qui se fait plus doux.
Ces mots que tu murmures au milieu de ma joie
La chanson que tu chantes où se mèle ma voix
Et ce ciel, tout à coup, qui redevient tout bleu
Quand je sais regarder au dedans de tes yeux
Cette maison de pierres que tu as su bâtir
Que le temps ni les hommes ne sauront démolir
Et qui n'a jamais eu de murs ni de barrières
Mais un grand horizon sans nul autres frontières
Ces moments partagés sans parfois rien se dire
Ces nuits où j'ai aimé te regarder dormir
Ce jour qui ne meurt pas mais qui renait sans cesse
C'est tout cela, je crois, qu'on appelle ..........."La tendresse"
La la la la la La la la la
La la la la la La la la
-o-o-o-o-o-
J'ai tiré un trait
J'ai tiré un trait
Sur les souvenirs qui m'ont fait pleurer
Les amis perdus, les rêves envolés
les espoirs déçus, les projets ratés
J'ai tiré un trait
Sur mes rêves d'enfant
De prince charmant, de carrosse d'or
J'ai tiré un trait
Mais quand je m'endors
Rien n'est effacé
J'ai tiré un trait
Sur les rendez vous les nuits étoilées
Les gentils mots doux, les baisers volés
Les je t'aimerai J'ai tiré un trait
J'ai tiré un trait sur ce qu'on m'a dit
Sur ce qu'on m'a fait
En bien ou en mal
Cà m'est bien égal
Mais quand je m'endors
J'y pense encor'
Qu'est ce qu'un trait tiré
Quand un souvenir ne peut s'effacer
Qu'on a trop rêver, qu'on a trop aimé,
Qu'on a trop donné, qu'on a trop pleuré
Qu'on a trop pleuré
Qu'est ce qu'un trait tiré
Sur des rêves d'enfant
Pas devenu grand
Que je suis resté aujourd'hui encor'
Mais quand je m'endors
J'ai les traits tirés
-o-o-o-o-o-
Mon coeur volage
Je promenais mon coeur volage
De ville en ville, de gare en port
Et je déposais mes bagages
Suivant les fantaisies du sort.
Je commençais à ne plus croire
Que l'amour pouvait exister
Alors, je me suis mise à boire
Pour tenter de tout oublier
Et ma vie s'en allait en miettes
Sur le comptoir de mes soupirs
Où la fumée des cigarettes
Noyait de bleu tout mes désirs
Mais de cavalcade en cavale
Et de folie en déraison,
Mon coeur avait encor' plus mal
Sans pouvoir trouver la raison
Alors, tu es venu me prendre
Sans me demander mon avis
Et je t'ai suivi sans comprendre
Que j'allais te donner ma vie
Et tu as mis mon coeur en cage
Avec des barreaux si serrés
Qu'il a appris à être sage
Et ne plus jamais s'envoler
La La La ........ s'envoler
-o-o-o-o-o-
Chant de Noël
Noël en famille, Noël de joie,
Sous le sapin qui scintille
Jésus renait à chaque fois
Il apporte le message d'amour et de paix
Aux villes et aux villages du monde entier.
Dans le froid de Décembre,
La chaleur est dans nos coeurs.
La maison qui nous rassemble
S'est parée de mille couleurs
Pour fêter l'événement
Qui, depuis des millions d'année,
Par la venue d'un petit enfant
A fait tout changer
Noël en famille, Noël de Joie
-o-o-o-o-
Tu t'laisses aller
(version féminine)
Ah, c'que t'es drôle à regarder
Les pieds vautrés dans tes chaussons !
Et ton visage mal rasé
Et tes chaussettes en tire-bouchon !
Je me demande chaque jour
Comment tu as fait pour me plaire,
Comment t'as pu me faire la cour
Et t'aliéner ma vie entière !
Tiens ! comme çà ! tu ressembles à ton Père
T'as rien pour inspirer l'amour !
Je te regarde longuement
Vautré au fond de ton fauteuil
Avec ton ventre bedonnant
Et ton journal lu que d'un oeil.
Tu ne fais plus aucun effort
Pour t'habiller et te coiffer
Et quand je veux t'aimer ! Tu dors !
Tu t'laises aller, tu t'laisses aller !
Tu étais beau, jeune et charmant,
Je t'ai aimé sans trop de peine
Et quand je te vois maintenant
Je me demande si tu es le même
Celui qui m'apportait des fleurs
Et qui me disait des "Je t'aime"
Toi à qui j'ai donné mon coeur
C'est vrai, tu me fais de la peine
Et j'ai envie, là, tout à coup,
D'aller m'asseoir sur tes genoux
Mais c'que t'es drôle à regarder
Enveloppé dans ton peignoir
Tes yeux rivés sur la Télé
Tu te prélasses comme un loir.
T'as même plus envie de sortir
Même pas pour aller promener
Et moi je ne sais plus quoi te dire
Tu t'laisses aller, tu t'laisses aller !
T'es plus le même, tu t'es aigri,
Tu m'apostrophes, tu m'injurie
Je subis ton sale caractère
Sans te dire que tu exagères
Oui, t'exagères, tu l'sais maintenant
Parfois je voudrais t'étrangler
Dieu, c'que t'as changé en vingt ans
Tu t'laisses aller, tu t'laisses aller
Mais tu m'as fait de beaux enfants
Et nous avons été heureux
Et ils sont partis maintenant
Nous voilà donc seuls tous les deux
J'aimerais bien que tout à l'heure
Tu viennes soudain m'embrasser
Et qu'alors tout contre mon coeur
Tu t'laisses aller, tu t'laisses aller
-o-o-o-o-
A suivre...